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Bilan 2K19


Voici le moment venu pour tous de faire le bilan. Faire le bilan de l'année et prendre de nouvelles résolutions pour 2020. Pour ma part, chaque année, c'est le même rituel. On revient sur ce qui a été accompli VS ce qui ne l'a pas été. Et puis on espère, on croise les doigts et on écrit des nouveau défis (pas trop ambitieux non plus) que je mettrai toute l'année à tenter de réaliser.

Mon début d'année 2019, car il faut bien se l'avouer, le monde ne change pas du jour au lendemain sous prétexte qu'on ajoute un chiffre à la date du jour, n'a été que la poursuite calme et prudente de ma rentrée 2018. Anniversaire, froid, partiels, printemps, encore froid, début d'été, encore froid, "ah enfin un peu de chaleur", stage de fin d'année. Oui, arrêtons nous sur ce premier stage. Une belle expérience que celle-ci. La libération pour moi. La compréhension qu'il me fallait enfin mettre à profit ces années d'études théoriques bercées entre des équations, du Kant et du marketing d'Ecole de Commerce. On salut mon "excellent" travail qui pour moi n'était que le minimum que je puisse faire puisque pour moi, il n'y a pas de demi-mesure : le travail c'est le travail ; le repos c'est le repos. J'attendais impatiemment mes deux mois de vacances donc je n'allais pas en plus m'économiser pour si peu de temps.

Vinrent enfin les vacances. A l'époque j'étais à bout, non pas car j'avais trop travaillé, mais bien parce que moralement et nerveusement, je commençais à flancher. Je n'assumais pas totalement ce rythme estival de sorties, apéros et autres et avais seulement besoin du calme et de la très grande tranquillité de ma ville natale. Un mois, puis deux : c'était déjà bien assez. Durant le premier mois, j'enchainai avec ma petite binôme "mini-moi" les séjours : entre un mobil-home bancal du fin fond del "pais basco" et un séjour réduit et suffisant dans la traditionnelle et cévenole maison de famille. L'occasion pour moi de raconter mon année à tous ces gens qui voulurent savoir ce que m'avait apporté la vie parisienne. Du bonheur certes, mais le constat que vis-vis d'eux, je n'avais pas changé mon comportement. Avec le recul, j'ai compris qu'à cette période déjà, le décalage entre mon état réel et ce que j'avais décidé de leur montrer était grand... Déjà je pensais à rentrer, car finalement une partie de ma vie était là-bas.

Je dus attendre la fin du mois de septembre pour enfin m'épanouir dans ma vie qui allait de nouveau prendre un tournant irrémédiable : le début de la vie active...en alternance. Je découvris un milieu dans lequel l'épanouissement fut total, amenée à rencontrer un grand nombre de personnes plus interessantes les unes que les autres. J'eus également cette impression étrange qu'au travail, nous jouions un rôle. Ce rôle presque absurde qui me fait enfiler une élégante tenue chaque matin et faire le tour des bureaux en arrivant le sourire aux lèvres et la mine pimpante. A vrai dire , si à un moment donné j'ai beaucoup souffert de cette hypocrisie morose qui empêche de montrer véritablement ce que l'on ressent au fond de soi, je me suis rendue compte que se forcer à afficher chaque jour une mine radieuse avait pour effet de se convaincre soi-même que "tout va bien" car relativement à une grande partie du monde, en effet tout va bien. Rester positif coûte que coûte, si c'est difficile, peut aussi avoir du bon.

"Je le dis d'une manière relativement légère et modérée dans cet écrit, car comme vous avez pu le remarquer je m'efforce de rédiger cet article avec une note d'humour, d'ironie, d'auto-dérision aussi surement. C'est aussi ça que j'ai appris ces derniers temps."

Un mois, deux mois, je ne vis pas le temps passer et surtout pas les semaines de c

ours qui ne me firent que l'effet d'un éclair (enfin quand on y est c'est pas la même histoire). Entre les apéros entre amis, les sorties culturelles du week-end, et les semaines à la coloc' : ma vie devenait presque effrénée. Le stop brutal des vacances de fin d'année fut là pour tirer la sonnette d'alarme et m'annoncer non sans m'horrifier que j'avais pris 3 kilos depuis le début de l'année scolaire . Je le dis d'une manière relativement légère et modérée dans cet écrit car comme vous avez pu le remarquer je m'efforce d'écrire cet article avec une note d'humour, d'ironie, d'auto-dérision aussi surement. Car c'est aussi ça que j'ai appris ces derniers temps. Bref oui j'en ai souffert et en souffre encore mais que faire à part un régime restrictif ? Déjà limiter les sorties, verres et autres : ce que je fais pendant ces vacances !

Bref ! Quoiqu'il advienne, en cette très fin d'année 2019, je m'apprêt de nouveau à célébrer la nouvelle année. Et j'ai hâte. Oui j'ai hâte car je me suis tant contenue, tant torturée pendant ces fêtes que pour cette soirée je compte bien tout sortir. Sortir ma souffrance, ma colère, mes pleurs, mes secrets les plus douloureux et les plus contenus au fond de moi. Tout ce qui fait que je n'ai pas vécu l'année que j'aurais voulu vivre. Il ne restera que quelques heures alors pour les savourer intensément et de nouveaux émettre des souhaits avec en tête de liste celui que je fais chaque année et qu'avec un sourire moqueur je me lamente à réécrire .... Ce souhait là n'est certainement pas celui d'aller mieux dans la maladie car bizarrement je ne l'ai jamais vraiment souhaité et comme dirait l'autre c'est un peu "chemin faisant". Non, ce souhait là je pense qu'il faut que je cesse de la faire pour qu'il s'exauce vraiment. Peut-être qu'à ce moment-là, il adviendra....


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